En direct de Gastronomia 2010, salon des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration, à Lausanne, Remicom.tv reçoit Madame Michèle LIECHTI, Directrice de La...

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Remicom.tv reçoit Monsieur Jérôme FAVOULET, Directeur de FONDETEC, Fondation pour dynamiser la création d'entreprise à Genève. Nous saurons tout, sur son fonctionnement, ses buts et à qui s’adresse t’elle ! Quels sont les critères pour obtenir un financement de la FONDETEC. Ce sujet d’actualité vous est proposé par le réseau REMICOM.COM, le spécialiste et leader de l’achat, vente, cession, fonds de commerce, droit au bail, immobilier commercial et de la transmission de commerces et d’entreprises. Si pour une raison quelconque vous n'arrivez pas à visionner la vidéo, vous pouvez retrouver ci-dessous la retranscription entière de l'émission : Transcription de l'émission 12 - Monsieur Favoulet Création d'entreprise : R Bonjour à tous, bienvenue sur Remicom TV. Nos allons parler aujourd’hui de financement avec Jérôme Favoulet, directeur de FONDETEC. Alors, éclairez notre lanterne pour ceux qui ne sauraient pas ce qu’est la FONDETEC… En quoi consiste votre société? J La FONDETEC est une fondation qui a été créée par la ville de Genève. L’objectif de cette fondation est de dynamiser le tissu économique de la ville en favorisant l’implantation d’entreprises, mais également la création d’emplois. R Donc on est en plein dans le financement pur et dur de nouvelles entreprises… A qui vous adressez-vous exactement? J Alors, à toute entreprise, quel que soit son secteur d’activité à partir du moment ou leur siège est sur la ville de Genève et également une partie de leur activité. R Donc on entend par entreprise tous les secteurs confondus, ça peut être le restaurant, la boutique, c’est un large éventail ? J Tout type. ça va effectivement de la personne qui va se lancer seule et créer son emploi, peut être dans le conseil ou dans une activité artisanale, jusqu’à des gens qui vont monter une entreprise industrielle avec des gros investissements notamment au niveau machines ou à la recherche et développement. R Qu’est ce que vous apportez alors à ces créateurs d’entreprises ? J Alors en fait, ce qu’on apporte c’est assez simple, finalement c’est un financement. Pourquoi il y a la nécessité qu’un acteur dépendant du public apporte du financement ? Tout simplement parce que les entreprises en démarrage et les entreprises qui ont connu des phases plus difficiles en terme de ressources financières ne correspondent pas aux critères bancaires, elles représentent un risque trop important pour les banques. Donc à ce moment là, les banques refusent d’octroyer des crédits et pour sauver ces entreprises ou leur permettre de se développer, pour leur permettre de créer à nouveau des emplois, on va leur octroyer un crédit. On intervient sur des montants entre 5000 et 500.000 Francs. Donc finalement certains vont le considérer comme un acteur du micro-crédit à la genevoise, parce que c’est vrai que par rapport à des pays émergents on n’est pas du tout sur les mêmes montants. R D’accord, mais il y a des conditions quand-même. Tout le monde ne peut pas accéder à ce crédit là ? J Tout à fait, alors les conditions sont essentiellement basées sur le territoire de la ville, mais également les conditions portent sur la qualité des emplois que vous souhaitez créer. Est-ce que vous respectez les conventions collectives ? Est-ce que vous respectez l’égalité entre hommes et femmes ? Est-ce que vos fournisseurs ont une volonté sociale dans leur activité ? Et est-ce que finalement il y a une valeur ajoutée perçue pour la collectivité dans le développement de votre entreprise ? R En moyenne vous en refusez combien ? J Alors, ça dépend des années. On n’a pas un chiffre de refus à l’année ou d’acceptation, ça dépend du niveau des dossiers qui nous sont présentés, mais on va dire qu’en moyenne c’est à peu près 1 sur 2 quand même. R Donc c’est une bonne moyenne, et avec la crise quelles sont les répercussions dans cette année écoulée ? J Au niveau de la crise, généralement quand il y a une période de crise, les gens hésitent un petit peu à se lancer dans une création d’entreprise. Donc on a moins de dossiers de démarrage, par contre, ce qu’on observe c’est qu’on a plus d’entreprises qui sont des entreprises existantes et qui rencontrent des difficultés passagères. Cette crise a notamment été marquée, finalement, par le rallongement des délais de paiement. Les gens avaient l’habitude de recevoir les paiements de leurs clients à 30 jours, et puis le fait que les clients mettent un peu plus de temps à payer, qui tombe sur une moyenne de paiement à 60 jours, fait qu’ils ont un besoin de se qu’on appelle le fond de roulement, c’est à dire l’argent qu’ils ont prêté finalement à leurs clients et à ce moment là on doit les aider et leur permettre de leur accorder un financement qui leur permette d’attendre que les clients les payent. R Est-ce que vous avez un autre suivi sur la durée ? Une sorte de coaching ? Ou est-ce que c’est uniquement le financement de départ. Vous êtes investis de cette manière là également sur la durée ? J Bien sur qu’on s’investit puisque finalement on confie l’argent de la fondation à ces entreprises, notre objectif est bien sur de le récupérer et que ça permette de créer des emplois. Donc, pour ces deux objectifs, pour récupérer aussi et faciliter le remboursement, notre objectif c’est que l’entreprise marche le mieux possible et également cette santé financière et cette santé économique va lui permettre de créer plus d’emplois. Donc petit à petit, au fur et à mesure des années, on a développé du coaching avec une équipe de 5 gestionnaires qui chacun ont une spécialité, on a par exemple une personne qui est spécialisée en finance et comptabilité, qui a la particularité à la fois de faire la comptabilité des finances de notre fondation mais également de conseiller les entrepreneurs. Alors pourquoi c’est important, et j’ai insisté justement pour développer cette particularité d’avoir à la fois des gens qui ont un rôle en interne et qui conseillent sur ce même domaine à l’externe, c’est tout simplement pour qu’ils soient au fait de toutes les nouveautés. Vous recevez un nouveau CD-ROM pour les déclarations d’impôts, si vous avez un consultant qui fait occasionnellement du conseil mais qui n’a pas l’activité, il ne va même pas être au courant qu’il y a un nouveau CD qui arrive. Donc, c’est vrai que l’objectif c’est qu’ils soient au quotidien dans la pratique de la matière qu’ils vont conseiller et de ce fait là on aura une meilleure qualité de conseil. R En vous basant sur votre expérience, quels sont les principaux problèmes auxquels sont confrontés les créateurs ? J Il y a des statistiques qui existent, on dit que la première cause de défaillance des entreprises en démarrage, c’est le manque de liquidité. Ce manque de liquidités est lié à deux aspects. Le premier aspect est qu’il est très difficile de faire des prévisions financières, généralement, ça équivaut à faire une prévision sur l’avenir, l’avenir est incertain, ce n’est pas toujours facile de prévoir même le temps qu’il va faire à plusieurs jours. Donc c’est vrai que par rapport à ces difficultés là, c’est encore plus difficile de savoir quel volume d’affaires on va faire dans deux ans ou trois ans. Donc il y a cette première difficulté, puis la deuxième difficulté c’est que les gens sous-estiment généralement le besoin de liquidité d’une entreprise. C’est beaucoup plus facile pour eux d’estimer combien ça va coûter de mettre l’entreprise en route (le coût de la création d’entreprise), donc on va devoir déposer une caution pour le loyer, on va devoir acheter des machines et finalement ils ont l’impression que le premier jour où l’entreprise va ouvrir, elle va déjà arriver à générer suffisamment de liquidités, mais ce n’est pas vrai ! Il y a tous les premiers mois où l’entreprise dépense plus qu’elle ne gagne et quelque part elle doit avoir cette réserve là. L’autre élément qui correspond plus aux entreprises où on a plusieurs associés, la difficulté est effectivement de s’entendre entre les associés, tout simplement parce que l’entente entre différentes personnes est d’autant plus difficile qu’on passe un nombre important d’heures ensemble, qu’on partage des situations difficiles qui peuvent être des sources de tensions, ou quand les choses ne se passent pas comme on veut, certains ont tendance à reporter la faute sur l’autre et c’est vrai que c’est une source importante de dysfonctionnement de l’entreprise. R Donc vous, vous intervenez là aussi quand vous avez justement des associés, ils viennent vous voir ensemble, est-ce que vous faites des tests de conflit psychologiques pour voir si les gens peuvent s’entendre ? est-ce que vous sentez très vite ce genre de choses, les petites défaillances ? J C’est vrai que nous ce qu’on a constaté c’est deux éléments, le premier élément c’est que les gens ont tendance à bien s’entendre quand chacun a « son vrai carré de compétences » et que l’autre lui fait confiance sur cette zone là. Si vous avez par exemple 4 ingénieurs qui s’associent, celui qui va s’occuper de la technique va avoir les 3 autres qui regardent par dessus son épaule et prêts, finalement, à le réprimander à la moindre erreur alors que celui qui va faire la comptabilité tout le monde s’en fiche un peu, personne ne va le regarder. Et puis l’autre élément c’est que l’idéal c’est quand même de bien prévoir les sources de conflits et surtout de mettre en place, avant qu’ils n’arrivent, une méthode pour les régler. Exemple, quelque chose qui est tirée historiquement du contrat de mariage, c’est le principe, c’est à dire que c’est de se dire si jamais il y a un problème entre nous comment on fait pour le régler, ça évitera d’avoir des procédures juridiques très longues qui généralement pénalisent l’entreprise. R Et bien Jérôme Favoulet je vous remercie beaucoup d’avoir éclairé nos lanternes en matière de financement, bonne continuation. Plus de 2000 offres sur www.remicom.com

Remicom.tv reçoit Monsieur Jean-Claude BRUSSINO, Directeur d’IMAGIDEE. Peut-on vivre de sa passion ? L’exemple de Monsieur Jean-Claude BRUSSINO, « papa » d’Autrefois Genève, cinéaste et réalisateur. Ce sujet d’actualité vous est proposé par le réseau REMICOM.COM, le spécialiste et leader de l’achat, vente, cession, fonds de commerce, droit au bail, immobilier commercial et de la transmission de commerces et d’entreprises. Plus de 2000 offres sur www.remicom.com Transcription de l'émission 20 - Mr Brussino Vivre  de sa passion R Bonjour, bienvenue sur Remicom TV. Peut-on vivre de sa passion lorsque son plaisir ce qu’on a toujours aimé devient un métier, est-ce une chose faisable, possible, oui nous en avons un exemple en tout cas aujourd'hui. Bonjour Jean-Claude BRUSSINO. J Bonjour R On vous connaît, les Genevois en tout cas vous connaissent bien puisque vous êtes le papa d'Autrefois Genève ce sont ces séquences d'archives qui passent sur Léman bleu qui vous ont été fournis par la mémoire des Genevois qui gardaient ça au fond des caves ou des greniers et donc vous êtes cinéaste/réalisateur et vous vivez de ce que vous aimez mais vous ne l'avez pas toujours été, alors expliquez nous comment vous en êtes venus déjà à la réalisation qu’est ce que vous faisiez au début ? ça n'avait rien à voir ? J Non je suis un électricien auto de métier CFC et mon père qui avait comme passion le cinéma, à l’époque c’était le huit millimètres, m'a transmis sa passion au fil des années et cette passion je l’ai continuée jusqu'au jour où à force de demander tiens tu peux me faire ça, tiens j’ai une petite entreprise et tout ça, bon je me suis dit tiens je crois que ça peut être le moment de se lancer et en commençant par être indépendant partiel comme on dit. R D'accord, donc en ayant encore votre emploi à côté ? J Tout à fait, j'ai demandé et j’avais la possibilité de diminuer par 20%, puis 40% pour arriver maintenant à presque 50%. Donc là je suis salarié à 50% dans un grand MS Genevois et je suis indépendant partiel depuis une douzaine d'années. R Et on peut dire que ça fonctionne bien cette activité d'indépendant. Et ce que vous aimez en plus ? J Oui j’ai voulu essayer d’être indépendant à 100% mais en réfléchissant ça me coupe un peu de ma vidéo si cette passion elle devient à 100% j'avais peur de la perdre donc ça me permet un peu de la garder cette passion. R Un bon compromis avec du changement effectivement pour que ça ne devienne pas uniquement du travail cet passion et qu’elle le reste, donc vous avez sorti un DVD 3heures et demi d’images inédites du passé du Genève donc c’est fabuleux pour ceux qui ont la chance d'avoir ça, c'est vrai que c’est incroyable. bien c'est vrai que c'est incroyable. Donc il a du y avoir un travail de recherche, d’aller chercher ces shooting ces images ces rush. Comment ça se passe vous avez contact avec ces gens qui sont la mémoire de Genève ? J Alors au début,je n’ai pas eu besoin de les chercher, elles sont venues vers moi par mon père qui a filmé depuis 1954 Genève, il a été pratiquement à tous les événements importants et les a filmés, et je me suis dit là il y a quelque chose à faire on pense avoir un patrimoine intéressant, donc j'ai pris contact avec Léman bleu, évidemment Léman bleu a tout de suite été intéressé, ils ont tout de suite dit, OK on fait quelque chose et depuis on s'est associés, on s’entend très bien et on fait maintenant des annonces dans nos émissions, il y a 10 émissions par année qu’on recherche des images et là continuellement régulièrement par mail ou par courrier on a des gens qui nous apportent des bijoux ou des films de famille mais… R Et sur quoi ? des super huit ? J On a même de 9 de 16 et de 35 millimètre, on a des personnes qui ont filmé leur famille en 35 millimètre. R Avec des grandes familles, avec des grands moyens j'imagine à l'époque ? J Même maintenant ce serait des grands moyens je trouve. R Je vous l’accorde tout à fait, et en dehors de cette réalisation, enfin de ces séquences archives pour Léman bleu, vous réalisez donc tout ? Vous filmez ? On vous appelle ? Qu'est-ce qui se passe, qu’est ce que vous faites exactement ? J Effectivement ça fait boule de neige, il y a des montages, et je fais des films promotionnels pour des entreprises, il y a l'émission d’Autrefois Genève qui prend du temps aussi, toute cette recherche d’archives, des événements, j’ai travaillé une dizaine d'années pour Genève tourisme par exemple le cas de la tomate, des films promotionnels ou sur un produit. R Et il faut dire que vous êtes aux commandes aussi pour réaliser ces émissions donc là les caméras tournent toutes seules, vous êtes le réalisateur devant la caméra. Là en l’occurence vous faites le montage. Qu’est ce qu’on peut dire aussi est-ce que vous auriez des conseils à donner à des gens qui hésitent justement à passer le cap de devenir entrepreneur d’aller vers sa passion, de décider d’en vivre. Justement l'idée peut-être d'avoir cet autre travail pour lequel vous êtes employé à côté, c'est un bon compromis ? qu'est-ce que vous donneriez comme conseil ? J Alors, par expérience je dirais de commencer gentiment si on a la possibilité de réduire avec son patron à 20% puis tester, de voir si on balance bien, puis petit à petit réduire alors ça c'est grâce à son employeur qu’on peut le faire. R Tout à fait oui, il faut pouvoir aménager des horaires, quand même, avec votre employeur évidemment, donc c'est bien c’est une manière de tester un peu le marché avant de se lancer complètement et comme vous dites que vous n’avez pas forcément envie de faire ça à plein temps pour que ça reste une passion, donc je pense que c’est une bonne image, un bon exemple, on vous encourage. Vous autres, évidemment pourquoi ne pas vous lancer également à faire de votre passion votre métier d'en vivre. C'est ce que vous souhaite en tout cas . On se retrouve bien sur avec vous Jean-Claude derrière la caméra et au montage de ces séquences de Remicom.TV et Remicom TV ça va aussi très bien et on se retrouve donc pour une autre émission prochainement. Au revoir.

Remicom.tv reçoit Monsieur Daniel LOEFFLER, Directeur de la Promotion Economique de Genève. Il nous détaillera les missions et les projets d’une telle institution. Son soutient au tissu économique local et la promotion de la place économique de Genève. Création de business plan et recherches de financement. Ce sujet d’actualité vous est proposé par le réseau REMICOM.COM, le spécialiste et leader de l’achat, vente, cession, fonds de commerce, droit au bail, immobilier commercial et de la transmission de commerces et d’entreprises. Plus de 2000 offres sur www.remicom.com Transcription de l'émission 25 : Monsieur Loeffler Promotion Economique de Genève : R Bonsoir et bienvenue sur Remicom TV. On va parler du service de la promotion économique de Genève avec son directeur Daniel Loeffler, Bonjour. D Bonjour R Alors quelle est la mission de la Promotion Économique du canton de Genève? D Alors, il est vrai que lorsqu’on parle de Promotion Économique on a toujours l’impression que le service sert à inciter des entreprises étrangères à investir à Genève. Dans le cas de la promotion économique du canton de Genève, sa mission est définie dans la loi sur le développement économique. Cette mission se subdivise en trois parties principales: 1/ La première, c’est de favoriser la création d’entreprises dans le canton; 2/ La deuxième, c’est de favoriser le développement des entreprises locales dans le canton; 3/ Et la troisième, c’est d’inciter les entreprises étrangères à investir à Genève. R Que peut faire la Promotion Économique pour le tissu économique local ? D Dans le cadre du soutien au tissu économique local, nous avons mis un dispositif de soutien aux entreprises basé sur trois piliers : 1/ Le premier pilier est un pilier d’information qui va donner des informations, principalement administratives ou sur le développement de projet, aux créateurs d’entreprises. On aura des informations, ainsi, sur le choix de statut juridique, sur les assurances sociales, sur la fiscalité, sur les activités ou professions réglementées. Nous allons également donner des informations sur le financement puisque le financement est un point essentiel pour les créateurs d’entreprises. Sur comment obtenir des financements, vers qui se tourner pour obtenir du financement…. 2/ Le deuxième pilier du dispositif de soutien aux entreprises cantonales est un pilier de coaching et d’accompagnement, nous avons mis en place un certain nombre de dispositifs, d’organismes, qui vont aider les entreprises dans le développement de leurs projets, qui vont accompagner les créateurs d’entreprises dans les différentes étapes du développement de leur projet : création d’un business plan, recherche de financement, développement de prototypes et autre… 3/ Le troisième pilier est un pilier de financement qui est assuré par la fondation d’aide aux entreprises qui peut apporter une aide financière aux entreprises à hauteur de 4 millions de francs suisses. R Quels sont les défis pour le futur ? D Alors les défis au niveau du futur sont principalement à deux niveaux : le premier niveau c’est la collaboration intercantonale, puisque dans le cas de la nouvelle politique régionale nous avons mis en place un dispositif qui va coordonner les différents cantons dans l’aide des entreprises, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent. Nous avons notamment mis en place une nouvelle promotion économique romande qui va partager les agents sur les différents marchés pour inciter plusieurs entreprises à venir s’installer dans la région. De l’autre côté c’est le soutien à l’innovation qui va présenter un défi majeur puisque, dans ce cadre là, nous avons constaté qu’à Genève nous avons un grand nombre de multinationales dans la région alémanique et de l’autre côté, un tissu de PME. Les multinationales sont sous pression de croissance et sont à la recherche d’innovation qui leurs permette d'accroître leurs parts de marché. De l’autre côté, nous avons les PME qui sont innovantes mais qui n’ont, par contre, pas de connaissance du marché et pas de réseau international pour développer leurs affaires. L’idée est de mettre ensemble le tissu économique local et les multinationales afin de développer plusieurs opportunités d’affaires qui seront bénéfiques pour tout le monde. R Quelles sont les perspectives pour Genève ? D Au niveau des perspectives de Genève, il faut, tout d’abord, constater qu’au niveau des conditions-cadre, les conditions-cadre de Genève et de la Suisse en général sont des conditions-cadre fort attractives. Je pense, notamment, à la fiscalité qui est relativement basse par rapport aux pays qui nous entourent, une loi sur le travail flexible et des charges sociales relativement faibles en comparaison, toujours, aux autres pays européens. De ce fait là, Genève reste attractive pour développer son marché européen, de l’autre côté nous bénéficions également d’infrastructures de choix puisque nous avons un aéroport, nous sommes connectés au niveau des voies ferroviaires aux plus grande villes européennes et ceci de manière très rapide et nous avons un réseau auto-routier performant. De ce fait là, pour les entreprises qui veulent développer leur marché européen, Genève représente une situation de choix puisque vous êtes à proximité des principaux marchés européens, de plus avec la présence des organisations internationales vous avez un réseau au niveau international qui vous permet également de développer vos affaires et de ce fait là, pour nous le défi principal est de maintenir l’attractivité de Genève en favorisant maintenant ces conditions-cadre et en développant les infrastructures. R Les places, les logements, est-ce qu’on les trouve facilement encore? D Alors, il est vrai qu’au niveau du logement c’est un point sensible et il y a plusieurs projets d'infrastructure qui sont en cours. Ces projets devraient pallier, par échelonnement, dans un certain temps, au niveau du logement ils devraient assouplir la situation, de plus, si on compare la situation de Genève avec d’autres villes comme Paris ou Londres la situation de Genève est préférable. R Par contre, si on compare Genève avec d’autres villes d’autres cantons, quelles sont les différences notables? D Les différences notables au niveau de Genève vous avez une population étrangère assez importante, donc plus de 40% de la population est étrangère, donc vous arrivez dans un environnement international qui est favorable aux entreprises, ensuite nous avons également la présence d’écoles internationales qui sont un élément clé pour le développement des entreprises multinationales, et de ce fait là on a les caractéristiques principales de Genève qui se distingue des autres cantons, donc je dirais une certaine infrastructure et une certaine taille, masse critique que d’autres cantons n’ont pas. R Daniel Loeffler, je vous remercie beaucoup pour toutes ces précisions, On se retrouve bientôt pour une autre émission, au revoir.

Remicom.tv reçoit Messieurs SCHADEGG et WOHLERS, de DOMICILES, commerce de mobilier contemporain. Dans la joie et la bonne humeur, ils viennent nous parler de leur expérience d’association plus que réussie et nous donnent quelques clés ! Ce sujet d’actualité vous est proposé par le réseau REMICOM.COM, le spécialiste et leader de l’achat, vente, cession, fonds de commerce, droit au bail, immobilier commercial et de la transmission de commerces et d’entreprises. Plus de 2000 offres sur www.remicom.com Transcription de l’émission 51 : Monsieur Schadegg Expérience d’association : R Bonjour à tous, bienvenue sur Remicom TV, nous allons parler aujourd’hui de l’association, non pas de malfaiteurs, quoi que, mais de collaborateurs avec ceux qui ont créé Domiciles. Bonjour Messieurs, Bienvenue! JL Bonjour ! R Donc vous êtes Jean-Philippe et Laurent, donc vous êtes créateurs de Domiciles, c’est du mobilier contemporain. Vous allez nous parler un petit peu de cette association qui dure, je crois que ça fait 18 ans que vous êtes associés. Qui a démarré, qui a entraîné l’autre, comment ça s’est passé au départ ? JL Alors, Domiciles en fait n’est pas notre première association, on était déjà associés auparavant dans d’autres sociétés dans d’autres magasins qui étaient un peu moins contemporains. On a fait un peu de futon ensemble, pour ceux qui savent encore ce que c'est aujourd’hui même si ce n'est plus très à la mode, des rideaux et des mezzanines, donc Jean-Philippe avait démarré quelques années avant moi avec un autre associé qui nous a quittés depuis pour repartir dans son pays d’origine l'Argentine et j’ai rejoint Jean-Philippe et cet ancien associé il y a effectivement 18 ans maintenant et l’association dure toujours. R Et vous veniez de quelle filière avant de vous lancer dans votre affaire ? JL C'était l’université, c’est un grand classique pour développer une entreprise, donc moi en droit et Laurent… et moi, très classique aussi pour développer une entreprise surtout dans le meuble, j’ai fait des études de sciences politiques, à HEI qui mène à tout comme on le sait, et un petit peu de banques, un peu de gestion de fortunes, ce qui mène aussi à tout. Donc voilà parcours très atypique comme vous pouvez le constater. R Et des anecdotes par rapport à ce parcours, des coups durs… Comment ça s’est passé ? JL Des coups durs je ne crois pas tellement, en tous cas on n’a pas trop de mauvais souvenirs, plutôt des imprévus des choses effectivement, comme dans le cours de la vie, qu’on n’attends pas forcement, là vous parliez de la création de Domiciles qui a maintenant 9 ans. En fait on a créé Domiciles, je dirais, non pas par hasard, mais ça correspondait à un désir, mais ça aurait pu ne pas se faire, notre troisième associé à l’époque n’était pas très favorable à cette entreprise là, on a rongé un petit peu notre frein, Jean-Philippe et moi, pendant quelques années, jusqu’au moment où il est parti et puis au moment où on a voulu lancer cette entreprise là il fallait qu’on trouve des locaux et on n’a pas trouvé de locaux pendant pas mal de mois jusqu’au jour où dans un salon, on a un peu la même façon de fonctionner dans un salon professionnel, on s’est dit, avec Jean-Philippe, on va déjà acheter le mobilier et puis après on trouvera les locaux et c'est ce qu'on a fait et la chance a voulu qu’on trouve les locaux quelques mois après, à peu près au moment où le mobilier arrivait. Donc voilà, beaucoup de choses très positives, je crois qu’on ne reste pas 18 ans associés si on n’a pas une réelle complémentarité, je crois qu’une association c’est comme un couple et il y a des hauts et des bas mais si on reste ensemble aussi longtemps c'est que ça fonctionne. R C’est clair, il y a une complémentarité. Alors lequel a tendance à être plus droit, plus cartésien, lequel est le plus artiste? JL C’est lui R Malgré les apparences c’est lui le plus droit c’est vrai qu’il était à l’heure pour le tournage de cette émission, vous beaucoup moins, on aurait pensé le contraire vous beaucoup plus droit, plus cartésien alors c’est l’inverse… Vous cachez bien votre jeu tous les deux. Donc vous avez des tâches que vous vous répartissez qui sont bien définies ? JL On a des tâches qui ne sont peut être pas si bien définies mais qui se sont définies au fil du temps, on a chacun pris un petit peu certaines orientations certaines responsabilités d’une façon assez naturelle et je crois que c’est ce qui fait la qualité d’une association, c’est la complémentarité. Donc, contrairement à ce que vous pensiez, je suis un petit peu plus dans les chiffres dans l’administratif et Jean-Philippe est beaucoup plus pratique manuel, il est capable de faire des tas de choses que je suis incapable de faire. Donc voilà je pense que, de ce point de vue là, comme je le disais il y a une excellente complémentarité. R Est-ce que vous vous connaissiez bien avant ou pas ? Parce qu’on voit parfois des cas de gens qui s’entendent extrêmement bien dans la vie, qui sont potes et qui veulent s'associer et pour lesquels ça ne marche pas beaucoup. JL Je crois que c’était à l’école secondaire, on s’est connus là. En fait, moi j’ai débuté ma première activité qui était Espace Logias en 1986 et puis petit à petit on a grossi un peu, on a eu besoin d’une personne supplémentaire pour développer notamment le futon et c’est là qu’on est venus chercher Laurent, moi et Joelle qui étai mon associé à l’époque qui est parti à l’Argentine depuis. R Donc ça a fonctionné, vous étiez déjà copains, vous êtes contemporains mais déjà copain en fait ? JL Copains et contemporains, bon ça aurait pu ne pas marcher, mais il se trouve que le fait qu’on ne fasse pas les mêmes tâches perpétuellement ensemble ça nous laisse beaucoup de latitude d’organiser notre temps de travail comme on le souhaite et nos activités comme on le souhaite tout en se concertant et généralement quand on se concerte on tombe d’accord dans la minute ou dans les deux minutes donc c’est relativement agréable de travailler comme ça. Peut être de ne pas être l’un sur l’autre toute la journée de se voir pour prendre des décisions quand on besoin de le faire et comme le dit justement Jean-Philippe d’avoir la chance que quand on a une décision à prendre on est pratiquement toujours très rapidement d’accord. R Donc ça fonctionne même mieux que dans un couple. JL ça fonctionne assurément mieux que dans un couple parce que déjà on dort rarement ensemble, et que effectivement on a chacun notre activité donc on ne se voit pas forcément tous les jours mais seulement quand il y a certaines décisions à prendre ou certaines choses assez précise à entreprendre donc je pense que ça facilite aussi pas mal les choses. R Quels conseils vous donneriez à des jeunes, ou moins jeunes, qui décident de s’associer et qui justement ont peur de ne pas forcément faire le bon choix ? Comment tester tout ça ? JL Au même titre que dans la vie et pour les autres choses je crois qu’il faut essayer et puis on se fie un petit peu à son instinct et on met tout ce qu’on peut dans l’association et on espère que ça va fonctionner. On n’a jamais la sécurité et la certitude que ça va marcher, mais je crois que le fait de faire confiance à son sentiment initial est en général assez juste. R Et Jean-Philippe ? JL Oui, moi je pense que le fait de ne pas avoir à se forcer pour tomber d’accord je pense que c’est le premier argument. Si on n’était jamais d’accord quand on prenait une décision et qu’il y en ait toujours un qui part fâché, je pense que ça ne peut pas durer très longtemps, bien qu’on dit toujours qu’un bon deal c’est quand les deux parties partent fâchées, mais je pense que c’est la première chose si vous n’êtes jamais d’accord je pense que vous ne pouvez pas aller très loin mais sans avoir à se forcer, parce que ça serait un problème. R Quelque chose à ajouter, d’autres conseils à donner? JL Non, pas de conseils particuliers, non peut être une petite chose l'intérêt de l’association parce que je pense que l’un et l’autre avec Jean-Philippe on pourrait très bien fonctionner seul avec une charge de travail évidemment qui serait plus importante, mais c’est possible, il suffit de savoir bien s’entourer, l’intérêt de l’association c’est justement dans les périodes les plus difficiles, on a quelqu’un en qui on a confiance, sur qui peut-être se reposer un petit peu, mais surtout avec qui partager certaines interrogations, certaines difficultés et le fait de savoir que cette personne là partage, quand tout va bien, la même orientation c’est agréable de pouvoir aussi compter sur lui pour les périodes un peu plus difficiles et je pense que ça c’est probablement un des grands avantages, une des grands forces de l’association par rapport à une situation d’entreprise menée par un seul intervenant. R Jean-Philippe et Laurent Merci beaucoup! JL Merci à vous ! R Bonne continuation, donc on se retrouve bientôt pour une autre thématique. Au revoir!

Remicom.tv reçoit Monsieur Yannick AGUETTAZ, spécialiste en assurances chez REMICOM. Quelles sont les assurances obligatoires ? Les contrats d’assurances à souscrire pour exercer une activité commerciale en toute sécurité. Faire attention à la sous-assurance, mais également à la sur-assurance ! Un spécialiste à votre service ! Ce sujet d’actualité vous est proposé par le réseau REMICOM.COM, le spécialiste et leader de l’achat, vente, cession, fonds de commerce, droit au bail, immobilier commercial et de la transmission de commerces et d’entreprises. Plus de 2000 offres sur www.remicom.com Transcription de l’émission 52 : Monsieur Aguettaz Spécialiste en assurances : R Bonjour à tous et bienvenue sur Remicom TV. Nous allons parler aujourd’hui assurance en compagnie de Yannick AGUETTAZ spécialiste en assurances chez REMICOM. Alors, si je devais ouvrir demain ma boutique, de quelles assurances obligatoires ai-je besoin ? A Pour commencer, il faut définir déjà l’association ou la fondation de la société. Si c’est une société individuelle, en SA ou en SARL. Puisqu’en fait, si on part sur SARL, les assurances obligatoires sont les assurances de personnes, sociales (LAA, perte de gain) et tout ce qui est responsabilité civile pour la société. Après il y a, bien sur, tout ce qui est assurance pour le commerce, tout ce qui est matériel, les biens, et tout ce qui peut concerner justement l’activité en elle-même. R Donc, ça, ce sont les assurances de base ? A Oui, mais il n’y a pas vraiment d’obligatoire quand on est indépendant, il y a des obligatoires quand on est en structure SARL ou SA. Les bases, vraiment les obligatoires, ce sont les sociales c’est à dire LAA (assurance accident) ou perte de gain maladie selon les conventions collectives de l’activité, mais c’est très très vaste. R En dehors de ces assurances là, est-ce que vous en conseilleriez d’autres pour être vraiment bien assuré, qu’on soit très protégés ? A Il y a toujours des protections supplémentaires qu’on peut prendre, qui sont liées à la protection juridique ou des choses comme ça, mais selon les activités chaque cas à sa solution, donc on ne peut pas dire que telle ou telle activité a une assurance obligatoire. R Est-ce que vous avez plutôt des commerçants qui sont sous-assurés ou sur-assurés en général ? Qu'est-ce que vous rencontrez le plus ? A La plupart du temps c’est des commerçants qui sont sous-assurés puisqu’ils essayent d'économiser sur les primes d’assurance. Maintenant au niveau des assurances, comme je vous disais, de personnes, on ne peut pas sous-assurer puisque c’est lié aux déclarations AVS, donc les salaires sont liés aux couvertures. R Est-ce qu’il est courant de demander des offres à plusieurs assurances ? Est-ce que les commerçants le font facilement de savoir où est-ce que ça va leur coûter moins cher ? Ou de toute façon les prix sont assez similaire pour les fameuses obligatoires ? A De plus en plus, oui les sociétés ou indépendants demandent des offres comparatives. Par les temps qui courent, effectivement, l’économie de prime n’est pas négligeable, par contre c’est vrai qu’il y a quand même une catégorie de personnes qui confient leur portefeuille d’assurances à des professionnels ou à des sociétés et eux font la recherche pour eux et font un panel de compagnies pour avoir la meilleure offre, aux prestations les plus correctes. Mais oui, maintenant c’est de plus en plus courant. R Est-ce que vous auriez un dernier conseil à apporter à quelqu’un qui va ouvrir sa boutique ou son entreprise et qui a tout à faire ? A Un conseil, bien se renseigner au niveau des coûts des assurances sociales, puisqu'au départ, ça peut surprendre toutes les cotisations qu’il y a à faire. Sinon je pense que les gens qui se lancent là dedans ont déjà une idée de base, don un conseil particulier non je pense pas. R D'accord, merci beaucoup Yannick AGUETTAZ d’avoir éclairé nos lanternes en matière d’assurances. C’est parfois complexe, en tout cas, en tant que client assuré, on a de la peine à suivre, l’assureur n’est pas toujours très facile... A Ce n’est pas évident quand on n’est pas dans le métier, c’est vrai. R Comment fait-on pour ne pas se faire avoir justement, parce qu’on a toujours l’impression qu’on va essayer de nous vendre le maximum, on va essayer de nous sur-assurer... A Je pense que la base du partenariat entre la société et le conseiller en assurances c’est vraiment la confiance, le contact, il y a beaucoup de gens qui font justement du tourisme d’assurance mais à la fin ils ne sont pas gagnants puisque le contact fait que le conseiller peut amener un service supplémentaire aussi auprès de l’assurance et dire voilà on a un client qui est solide, qui est fiable, pour les sinistres faites un effort, et ne jouez pas à la virgule parce qu’en connaissant un peu le système, c’est vrai que selon la déclaration que vous avez, si vous mettez la virgule au mauvais endroit… Mais sinon, à mon avis c’est le rapport de confiance qui fait la différence. R Et vous l’établissez facilement ? Est-ce que les gens sont méfiants envers les assureurs ou est-ce que ça a changé ? A Ils sont toujours un petit peu méfiants, on a toujours ce statut de… qu’est ce qu’il va essayer de nous proposer en plus. Je pense que le but principal quand on crée sa société c’est de ne pas se charger d’assurances dès le départ, c’est vraiment de prendre les bases, et après, par la suite voir comment ça évolue et de prend au fur et à mesure les assurances qui pourrait être appelées à servir et à sauvegarder l’entreprise. Si vous avez un gros dégât et que vous n’avez pas la somme en caisse... c’est la survie de la société en fait. R Merci beaucoup Yannick AGUETTAZ pour tous ces renseignements, On se retrouve bientôt pour une autre thématique. Au revoir

Remicom.tv reçoit Madame Sima ONGARO, femme aux multiples facettes et succès professionnels, elle nous livre les secrets de sa grande expérience en matière de gestion d’entreprise. Ce sujet d’actualité vous est proposé par le réseau REMICOM.COM, le spécialiste et leader de l’achat, vente, cession, fonds de commerce, droit au bail, immobilier commercial et de la transmission de commerces et d’entreprises. Plus de 2000 offres sur www.remicom.com Transcription de l'émission 54 : Madame Ongaro Femme aux multiples facettes R Bonjour à tous, bienvenue sur Remicom TV, j’ai le plaisir d'accueillir une femme, déjà c’est assez rare, c’est encore trop rare mesdames reveillez-vous ! Il s’agit de Sima Ongaro. S Bonjour ! R Bonjour, Sima bienvenue, alors vous avez eu un parcours atypique, vous étiez un peu autodidacte , vous avez fait des études universitaires dans un premier temps, un master en informatique et puis vous avez fait plein de métiers où vous avez démarré en 2002 avec la première étape, après avoir été employée, je crois, pendant 14 ans, vous vous êtes lancée dans une première aventure avec votre frère, vous pouvez nous en parler ? S Bien sur, alors en effet, en 2002, j’avais déjà derrière moi 14 années d'expérience en tant qu'informaticienne mais toujours qu’en tant qu’employée. En 2002, mon frère m’a proposé de nous mettre à notre compte et de faire une activité dans le domaine de l’automobile. Effectivement, je ne m’y connaissais pas du tout dans l’automobile mais j’avais quand même l’envie de me mettre à mon compte, d’être plus indépendante et j’ai fait le pas, il faut dire qu’être à deux c’est toujours plus simple qu’être seul, on prend le risque à deux, on décide à deux, ce qui m’a permis effectivement de faire le pas. R D’accord, donc une très grande enseigne, très connue, qu’on ne peut pas citer de garages de voitures d’occasion très très connue, Voilà. S Un domaine pas très féminin, mais ça a été, ça a été très très bien… On a eu ce garage pendant cinq ans, on l’a toujours d’ailleurs ce garage, et 5 ans plus tard en 2007, on a eu envie, en fait, de diversifier nos investissements et là on a eu l’idée de mettre sur pieds un restaurant. R Donc un domaine totalement différent, vous avez eu envie de vous lancer dans la restauration? S Tout à fait, donc c’était à nouveau très différent, on repartait à zéro, il faut dire que quand on change complètement de domaine c’est vraiment une nouvelle expérience, il y a tout à apprendre, et là on a démarré le restaurant. Il faut dire que mon frère il avait déjà une expérience dans la restauration, ce qui a facilité, quand même, un petit peu la tâche, mais pour moi un nouveau domaine, des nouveaux employés et un quotidien très différent et un nouveau challenge. Et voilà on s’est lancés en 2007 dans le domaine de la restauration on a un très grand restaurant on fait environ 250 couverts par jour . R Oui c’est énorme et il fonctionne bien, l’enseigne d’automobile fonctionne toujours très bien, mais vous êtes un peu hyperactive, donc après vous vous lancez encore dans autre chose? S Oui c’est vrai qu’en fait j’ai envie de créer, donc après le restaurant qui tourne d’ailleurs toujours, une année plus tard en 2008, cette fois j’avais envie de faire quelque chose rien qu’à moi, de me lancer toute seule, il faut dire qu’après six ans de travail entant qu’indépendante je me sentais prête, j’étais confiante en moi et là j’avais envie de me lancer toute seule dans un domaine auquel j’avais réfléchi un certain temps et l’opportunité s’est présentée, on m’a proposé une arcade dans un centre commercial et puis voilà j’ai fait le pas. R Qu’est-ce que vous vendez dans dans cette arcade ? S Alors j’ai démarré une onglerie dans le domaine de l'esthétique. R Donc ça c’était, peut-être, moins la tasse de thé du petit frère ou du grand frère, il vous aurait peut-être moins suivi et puis c’est vrai que c’était quelque chose que vous vouliez faire toute seule. S Tout à fait, et puis moi j’avais vraiment envie de faire quelque chose à moi toute seule. Alors évidement les autres deux affaires sont toujours là, on les maintenait, mais pour moi c’était mon petit bébé, je voulais créer vraiment quelque chose à moi et donc j’ai démarré fin 2008, ça marche très bien, je suis très très contente de cette activité et juste pour enchaîner en début 2010 j’ai démarré une deuxième onglerie dans un autre centre commercial. R Et c’est un sacré challenge parce qu’on a parlé dernièrement dans cette émission que pour avoir une arcade dans un centre commercial il faut vraiment assurer, c’est très contrôlé. S Oui ce n’est pas évident, il y a beaucoup de réglementations il faut avoir un dossier très solide, un projet bien étudié, un bon business plan, voilà on ne peut pas juste entrer et dire c’est moi qui prend le risque, non il faut que le risque soit étudié parce que le centre, évidemment, a des exigences. R Des heures d’ouverture, etc... donc on ne peut pas faire ce qu’on veut dans un centre commercial. Et donc, deux ongleries, deux centres commerciaux, ça fonctionne, est-ce qu’à la base vous mettez la main à la pâte ? S Alors pas du tout, je ne suis ni du domaine automobile, ni de la restauration et ni esthéticienne, moi c’était vraiment l’informatique et maintenant ma vie c’est de gérer les entreprises, gérer le personnel et je dois quand même dire que peu importe le domaine ou l’activité de l’entreprise, la gestion est la même, les principes sont les mêmes, on gère le personnel de la même manière bien que la mentalité n’est pas toujours la même et c’est quelque chose qu’on apprend dès le début et je dois dire qu’au début quand tu te lances dans un nouveau domaine ce n’est jamais très facile, il faut vraiment s’investir il faut être vraiment à l’écoute, on doit laisser les oreilles très très ouvertes et on apprend le métier également parce qu’il faut quand même un petit peu savoir de quoi on parle. R Et en plus vous êtes maman, donc vous avez vraiment mené cette carrière, ce parcours incroyable, avec ces challenges, régulièrement et la vie de famille, comment vous y êtes parvenue? S C’est un rythme à prendre je suis maman d’une fille de 16 ans et d’un petit garçon de 3 ans, il y a un écart d’âge asse important. Alors comment je gère ça, comme je l’ai dit, c’est un rythme à prendre, c’est vrai que je ne peux pas dire que je passe énormément de temps avec la famille et les enfants mais j’essaye de passer des moments intenses avec eux. Quand je suis là, je suis pleinement là, j’arrive vraiment à faire une coupure. Mais, ma foi, ça reste pas autant que j’aimerais. Il est évident que quand on on est indépendant, on a quand même pas mal de liberté mais on a aussi beaucoup de responsabilités il faut vraiment trouver un petit peu le compromis et faire la part des choses, on jongle toute la journée. R Et l’informatique ça vous manque ? De toute façon vous l’utilisez au quotidien dans toutes vos entreprises? S Tout à fait, je dois dire que travailler en informatique quotidiennement toute la journée ça ne me manque pas plus que ça, par contre c’est vrai que je l’utilise dans tous mes domaines et je veux vraiment dire que ça m’a énormément aidé parce qu’aujourd’hui on ne fait rien sans informatique. Le fait d’être informaticien ça me permet d’avoir des outils de contrôle, des statistiques beaucoup plus poussées, dans tout ce qui est finances, un suivi de très près, donc effectivement ça m’a énormément aidé. R Écoutez, c’est un bel exemple, et est-ce que vous auriez justement un conseil à donner à des personnes qui aiment se lancer mais qui ont parfois du mal à franchir le cap ? S Alors, peut être le conseil qui j’ai a donner c’est que, contrairement à ce qu’on pense, que quand on est indépendant on travaille beaucoup moins et puis que tout va tout seul, ce n’est pas vrai, il faut savoir une chose, il faut être vraiment prêt à s’investir, bien étudier le projet, il faut faire un bon business plan si on veut réussir , parce qu’il n y a rien de pire pour faire un échec dans sa première expérience indépendante. Mais il faut faire le pas, il faut avoir le courage mais simplement bien se préparer à l’avance pour éviter ou réduire le risque au maximum. R Merci en tous cas, vous rayonnez. Donc on ne saurait que trop conseiller de se lancer à ceux ou celles qui désireraient le faire. Merci beaucoup Sima Ongaro, merci beaucoup et je vous souhaite à tous évidemment une belle journée, on se verra dans une autre émission pour une nouvelle thématique. Au revoir.

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Remicom.tv reçoit Monsieur Jean-Claude BRUSSINO, Directeur d’IMAGIDEE. Peut-on vivre de sa passion ? L’exemple de Monsieur Jean-Claude BRUSSINO, « papa » d’Autrefois Genève, cinéaste et réalisateur. Ce sujet d’actualité vous est proposé par le réseau REMICOM.COM, le spécialiste et leader de l’achat, vente, cession, fonds de commerce, droit au bail, immobilier commercial et de la transmission de commerces et d’entreprises. Plus de 2000 offres sur www.remicom.com Transcription de l'émission 20 - Mr Brussino Vivre  de sa passion R Bonjour, bienvenue sur Remicom TV. Peut-on vivre de sa passion lorsque son plaisir ce qu’on a toujours aimé devient un métier, est-ce une chose faisable, possible, oui nous en avons un exemple en tout cas aujourd'hui. Bonjour Jean-Claude BRUSSINO. J Bonjour R On vous connaît, les Genevois en tout cas vous connaissent bien puisque vous êtes le papa d'Autrefois Genève ce sont ces séquences d'archives qui passent sur Léman bleu qui vous ont été fournis par la mémoire des Genevois qui gardaient ça au fond des caves ou des greniers et donc vous êtes cinéaste/réalisateur et vous vivez de ce que vous aimez mais vous ne l'avez pas toujours été, alors expliquez nous comment vous en êtes venus déjà à la réalisation qu’est ce que vous faisiez au début ? ça n'avait rien à voir ? J Non je suis un électricien auto de métier CFC et mon père qui avait comme passion le cinéma, à l’époque c’était le huit millimètres, m'a transmis sa passion au fil des années et cette passion je l’ai continuée jusqu'au jour où à force de demander tiens tu peux me faire ça, tiens j’ai une petite entreprise et tout ça, bon je me suis dit tiens je crois que ça peut être le moment de se lancer et en commençant par être indépendant partiel comme on dit. R D'accord, donc en ayant encore votre emploi à côté ? J Tout à fait, j'ai demandé et j’avais la possibilité de diminuer par 20%, puis 40% pour arriver maintenant à presque 50%. Donc là je suis salarié à 50% dans un grand MS Genevois et je suis indépendant partiel depuis une douzaine d'années. R Et on peut dire que ça fonctionne bien cette activité d'indépendant. Et ce que vous aimez en plus ? J Oui j’ai voulu essayer d’être indépendant à 100% mais en réfléchissant ça me coupe un peu de ma vidéo si cette passion elle devient à 100% j'avais peur de la perdre donc ça me permet un peu de la garder cette passion. R Un bon compromis avec du changement effectivement pour que ça ne devienne pas uniquement du travail cet passion et qu’elle le reste, donc vous avez sorti un DVD 3heures et demi d’images inédites du passé du Genève donc c’est fabuleux pour ceux qui ont la chance d'avoir ça, c'est vrai que c’est incroyable. bien c'est vrai que c'est incroyable. Donc il a du y avoir un travail de recherche, d’aller chercher ces shooting ces images ces rush. Comment ça se passe vous avez contact avec ces gens qui sont la mémoire de Genève ? J Alors au début,je n’ai pas eu besoin de les chercher, elles sont venues vers moi par mon père qui a filmé depuis 1954 Genève, il a été pratiquement à tous les événements importants et les a filmés, et je me suis dit là il y a quelque chose à faire on pense avoir un patrimoine intéressant, donc j'ai pris contact avec Léman bleu, évidemment Léman bleu a tout de suite été intéressé, ils ont tout de suite dit, OK on fait quelque chose et depuis on s'est associés, on s’entend très bien et on fait maintenant des annonces dans nos émissions, il y a 10 émissions par année qu’on recherche des images et là continuellement régulièrement par mail ou par courrier on a des gens qui nous apportent des bijoux ou des films de famille mais… R Et sur quoi ? des super huit ? J On a même de 9 de 16 et de 35 millimètre, on a des personnes qui ont filmé leur famille en 35 millimètre. R Avec des grandes familles, avec des grands moyens j'imagine à l'époque ? J Même maintenant ce serait des grands moyens je trouve. R Je vous l’accorde tout à fait, et en dehors de cette réalisation, enfin de ces séquences archives pour Léman bleu, vous réalisez donc tout ? Vous filmez ? On vous appelle ? Qu'est-ce qui se passe, qu’est ce que vous faites exactement ? J Effectivement ça fait boule de neige, il y a des montages, et je fais des films promotionnels pour des entreprises, il y a l'émission d’Autrefois Genève qui prend du temps aussi, toute cette recherche d’archives, des événements, j’ai travaillé une dizaine d'années pour Genève tourisme par exemple le cas de la tomate, des films promotionnels ou sur un produit. R Et il faut dire que vous êtes aux commandes aussi pour réaliser ces émissions donc là les caméras tournent toutes seules, vous êtes le réalisateur devant la caméra. Là en l’occurence vous faites le montage. Qu’est ce qu’on peut dire aussi est-ce que vous auriez des conseils à donner à des gens qui hésitent justement à passer le cap de devenir entrepreneur d’aller vers sa passion, de décider d’en vivre. Justement l'idée peut-être d'avoir cet autre travail pour lequel vous êtes employé à côté, c'est un bon compromis ? qu'est-ce que vous donneriez comme conseil ? J Alors, par expérience je dirais de commencer gentiment si on a la possibilité de réduire avec son patron à 20% puis tester, de voir si on balance bien, puis petit à petit réduire alors ça c'est grâce à son employeur qu’on peut le faire. R Tout à fait oui, il faut pouvoir aménager des horaires, quand même, avec votre employeur évidemment, donc c'est bien c’est une manière de tester un peu le marché avant de se lancer complètement et comme vous dites que vous n’avez pas forcément envie de faire ça à plein temps pour que ça reste une passion, donc je pense que c’est une bonne image, un bon exemple, on vous encourage. Vous autres, évidemment pourquoi ne pas vous lancer également à faire de votre passion votre métier d'en vivre. C'est ce que vous souhaite en tout cas . On se retrouve bien sur avec vous Jean-Claude derrière la caméra et au montage de ces séquences de Remicom.TV et Remicom TV ça va aussi très bien et on se retrouve donc pour une autre émission prochainement. Au revoir.
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Remicom.tv reçoit Monsieur Daniel LOEFFLER, Directeur de la Promotion Economique de Genève. Il nous détaillera les missions et les projets d’une telle institution. Son soutient au tissu économique local et la promotion de la place économique de Genève. Création de business plan et recherches de financement. Ce sujet d’actualité vous est proposé par le réseau REMICOM.COM, le spécialiste et leader de l’achat, vente, cession, fonds de commerce, droit au bail, immobilier commercial et de la transmission de commerces et d’entreprises. Plus de 2000 offres sur www.remicom.com Transcription de l'émission 25 : Monsieur Loeffler Promotion Economique de Genève : R Bonsoir et bienvenue sur Remicom TV. On va parler du service de la promotion économique de Genève avec son directeur Daniel Loeffler, Bonjour. D Bonjour R Alors quelle est la mission de la Promotion Économique du canton de Genève? D Alors, il est vrai que lorsqu’on parle de Promotion Économique on a toujours l’impression que le service sert à inciter des entreprises étrangères à investir à Genève. Dans le cas de la promotion économique du canton de Genève, sa mission est définie dans la loi sur le développement économique. Cette mission se subdivise en trois parties principales: 1/ La première, c’est de favoriser la création d’entreprises dans le canton; 2/ La deuxième, c’est de favoriser le développement des entreprises locales dans le canton; 3/ Et la troisième, c’est d’inciter les entreprises étrangères à investir à Genève. R Que peut faire la Promotion Économique pour le tissu économique local ? D Dans le cadre du soutien au tissu économique local, nous avons mis un dispositif de soutien aux entreprises basé sur trois piliers : 1/ Le premier pilier est un pilier d’information qui va donner des informations, principalement administratives ou sur le développement de projet, aux créateurs d’entreprises. On aura des informations, ainsi, sur le choix de statut juridique, sur les assurances sociales, sur la fiscalité, sur les activités ou professions réglementées. Nous allons également donner des informations sur le financement puisque le financement est un point essentiel pour les créateurs d’entreprises. Sur comment obtenir des financements, vers qui se tourner pour obtenir du financement…. 2/ Le deuxième pilier du dispositif de soutien aux entreprises cantonales est un pilier de coaching et d’accompagnement, nous avons mis en place un certain nombre de dispositifs, d’organismes, qui vont aider les entreprises dans le développement de leurs projets, qui vont accompagner les créateurs d’entreprises dans les différentes étapes du développement de leur projet : création d’un business plan, recherche de financement, développement de prototypes et autre… 3/ Le troisième pilier est un pilier de financement qui est assuré par la fondation d’aide aux entreprises qui peut apporter une aide financière aux entreprises à hauteur de 4 millions de francs suisses. R Quels sont les défis pour le futur ? D Alors les défis au niveau du futur sont principalement à deux niveaux : le premier niveau c’est la collaboration intercantonale, puisque dans le cas de la nouvelle politique régionale nous avons mis en place un dispositif qui va coordonner les différents cantons dans l’aide des entreprises, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent. Nous avons notamment mis en place une nouvelle promotion économique romande qui va partager les agents sur les différents marchés pour inciter plusieurs entreprises à venir s’installer dans la région. De l’autre côté c’est le soutien à l’innovation qui va présenter un défi majeur puisque, dans ce cadre là, nous avons constaté qu’à Genève nous avons un grand nombre de multinationales dans la région alémanique et de l’autre côté, un tissu de PME. Les multinationales sont sous pression de croissance et sont à la recherche d’innovation qui leurs permette d'accroître leurs parts de marché. De l’autre côté, nous avons les PME qui sont innovantes mais qui n’ont, par contre, pas de connaissance du marché et pas de réseau international pour développer leurs affaires. L’idée est de mettre ensemble le tissu économique local et les multinationales afin de développer plusieurs opportunités d’affaires qui seront bénéfiques pour tout le monde. R Quelles sont les perspectives pour Genève ? D Au niveau des perspectives de Genève, il faut, tout d’abord, constater qu’au niveau des conditions-cadre, les conditions-cadre de Genève et de la Suisse en général sont des conditions-cadre fort attractives. Je pense, notamment, à la fiscalité qui est relativement basse par rapport aux pays qui nous entourent, une loi sur le travail flexible et des charges sociales relativement faibles en comparaison, toujours, aux autres pays européens. De ce fait là, Genève reste attractive pour développer son marché européen, de l’autre côté nous bénéficions également d’infrastructures de choix puisque nous avons un aéroport, nous sommes connectés au niveau des voies ferroviaires aux plus grande villes européennes et ceci de manière très rapide et nous avons un réseau auto-routier performant. De ce fait là, pour les entreprises qui veulent développer leur marché européen, Genève représente une situation de choix puisque vous êtes à proximité des principaux marchés européens, de plus avec la présence des organisations internationales vous avez un réseau au niveau international qui vous permet également de développer vos affaires et de ce fait là, pour nous le défi principal est de maintenir l’attractivité de Genève en favorisant maintenant ces conditions-cadre et en développant les infrastructures. R Les places, les logements, est-ce qu’on les trouve facilement encore? D Alors, il est vrai qu’au niveau du logement c’est un point sensible et il y a plusieurs projets d'infrastructure qui sont en cours. Ces projets devraient pallier, par échelonnement, dans un certain temps, au niveau du logement ils devraient assouplir la situation, de plus, si on compare la situation de Genève avec d’autres villes comme Paris ou Londres la situation de Genève est préférable. R Par contre, si on compare Genève avec d’autres villes d’autres cantons, quelles sont les différences notables? D Les différences notables au niveau de Genève vous avez une population étrangère assez importante, donc plus de 40% de la population est étrangère, donc vous arrivez dans un environnement international qui est favorable aux entreprises, ensuite nous avons également la présence d’écoles internationales qui sont un élément clé pour le développement des entreprises multinationales, et de ce fait là on a les caractéristiques principales de Genève qui se distingue des autres cantons, donc je dirais une certaine infrastructure et une certaine taille, masse critique que d’autres cantons n’ont pas. R Daniel Loeffler, je vous remercie beaucoup pour toutes ces précisions, On se retrouve bientôt pour une autre émission, au revoir.
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Remicom.tv reçoit Messieurs SCHADEGG et WOHLERS, de DOMICILES, commerce de mobilier contemporain. Dans la joie et la bonne humeur, ils viennent nous parler de leur expérience d’association plus que réussie et nous donnent quelques clés ! Ce sujet d’actualité vous est proposé par le réseau REMICOM.COM, le spécialiste et leader de l’achat, vente, cession, fonds de commerce, droit au bail, immobilier commercial et de la transmission de commerces et d’entreprises. Plus de 2000 offres sur www.remicom.com Transcription de l’émission 51 : Monsieur Schadegg Expérience d’association : R Bonjour à tous, bienvenue sur Remicom TV, nous allons parler aujourd’hui de l’association, non pas de malfaiteurs, quoi que, mais de collaborateurs avec ceux qui ont créé Domiciles. Bonjour Messieurs, Bienvenue! JL Bonjour ! R Donc vous êtes Jean-Philippe et Laurent, donc vous êtes créateurs de Domiciles, c’est du mobilier contemporain. Vous allez nous parler un petit peu de cette association qui dure, je crois que ça fait 18 ans que vous êtes associés. Qui a démarré, qui a entraîné l’autre, comment ça s’est passé au départ ? JL Alors, Domiciles en fait n’est pas notre première association, on était déjà associés auparavant dans d’autres sociétés dans d’autres magasins qui étaient un peu moins contemporains. On a fait un peu de futon ensemble, pour ceux qui savent encore ce que c'est aujourd’hui même si ce n'est plus très à la mode, des rideaux et des mezzanines, donc Jean-Philippe avait démarré quelques années avant moi avec un autre associé qui nous a quittés depuis pour repartir dans son pays d’origine l'Argentine et j’ai rejoint Jean-Philippe et cet ancien associé il y a effectivement 18 ans maintenant et l’association dure toujours. R Et vous veniez de quelle filière avant de vous lancer dans votre affaire ? JL C'était l’université, c’est un grand classique pour développer une entreprise, donc moi en droit et Laurent… et moi, très classique aussi pour développer une entreprise surtout dans le meuble, j’ai fait des études de sciences politiques, à HEI qui mène à tout comme on le sait, et un petit peu de banques, un peu de gestion de fortunes, ce qui mène aussi à tout. Donc voilà parcours très atypique comme vous pouvez le constater. R Et des anecdotes par rapport à ce parcours, des coups durs… Comment ça s’est passé ? JL Des coups durs je ne crois pas tellement, en tous cas on n’a pas trop de mauvais souvenirs, plutôt des imprévus des choses effectivement, comme dans le cours de la vie, qu’on n’attends pas forcement, là vous parliez de la création de Domiciles qui a maintenant 9 ans. En fait on a créé Domiciles, je dirais, non pas par hasard, mais ça correspondait à un désir, mais ça aurait pu ne pas se faire, notre troisième associé à l’époque n’était pas très favorable à cette entreprise là, on a rongé un petit peu notre frein, Jean-Philippe et moi, pendant quelques années, jusqu’au moment où il est parti et puis au moment où on a voulu lancer cette entreprise là il fallait qu’on trouve des locaux et on n’a pas trouvé de locaux pendant pas mal de mois jusqu’au jour où dans un salon, on a un peu la même façon de fonctionner dans un salon professionnel, on s’est dit, avec Jean-Philippe, on va déjà acheter le mobilier et puis après on trouvera les locaux et c'est ce qu'on a fait et la chance a voulu qu’on trouve les locaux quelques mois après, à peu près au moment où le mobilier arrivait. Donc voilà, beaucoup de choses très positives, je crois qu’on ne reste pas 18 ans associés si on n’a pas une réelle complémentarité, je crois qu’une association c’est comme un couple et il y a des hauts et des bas mais si on reste ensemble aussi longtemps c'est que ça fonctionne. R C’est clair, il y a une complémentarité. Alors lequel a tendance à être plus droit, plus cartésien, lequel est le plus artiste? JL C’est lui R Malgré les apparences c’est lui le plus droit c’est vrai qu’il était à l’heure pour le tournage de cette émission, vous beaucoup moins, on aurait pensé le contraire vous beaucoup plus droit, plus cartésien alors c’est l’inverse… Vous cachez bien votre jeu tous les deux. Donc vous avez des tâches que vous vous répartissez qui sont bien définies ? JL On a des tâches qui ne sont peut être pas si bien définies mais qui se sont définies au fil du temps, on a chacun pris un petit peu certaines orientations certaines responsabilités d’une façon assez naturelle et je crois que c’est ce qui fait la qualité d’une association, c’est la complémentarité. Donc, contrairement à ce que vous pensiez, je suis un petit peu plus dans les chiffres dans l’administratif et Jean-Philippe est beaucoup plus pratique manuel, il est capable de faire des tas de choses que je suis incapable de faire. Donc voilà je pense que, de ce point de vue là, comme je le disais il y a une excellente complémentarité. R Est-ce que vous vous connaissiez bien avant ou pas ? Parce qu’on voit parfois des cas de gens qui s’entendent extrêmement bien dans la vie, qui sont potes et qui veulent s'associer et pour lesquels ça ne marche pas beaucoup. JL Je crois que c’était à l’école secondaire, on s’est connus là. En fait, moi j’ai débuté ma première activité qui était Espace Logias en 1986 et puis petit à petit on a grossi un peu, on a eu besoin d’une personne supplémentaire pour développer notamment le futon et c’est là qu’on est venus chercher Laurent, moi et Joelle qui étai mon associé à l’époque qui est parti à l’Argentine depuis. R Donc ça a fonctionné, vous étiez déjà copains, vous êtes contemporains mais déjà copain en fait ? JL Copains et contemporains, bon ça aurait pu ne pas marcher, mais il se trouve que le fait qu’on ne fasse pas les mêmes tâches perpétuellement ensemble ça nous laisse beaucoup de latitude d’organiser notre temps de travail comme on le souhaite et nos activités comme on le souhaite tout en se concertant et généralement quand on se concerte on tombe d’accord dans la minute ou dans les deux minutes donc c’est relativement agréable de travailler comme ça. Peut être de ne pas être l’un sur l’autre toute la journée de se voir pour prendre des décisions quand on besoin de le faire et comme le dit justement Jean-Philippe d’avoir la chance que quand on a une décision à prendre on est pratiquement toujours très rapidement d’accord. R Donc ça fonctionne même mieux que dans un couple. JL ça fonctionne assurément mieux que dans un couple parce que déjà on dort rarement ensemble, et que effectivement on a chacun notre activité donc on ne se voit pas forcément tous les jours mais seulement quand il y a certaines décisions à prendre ou certaines choses assez précise à entreprendre donc je pense que ça facilite aussi pas mal les choses. R Quels conseils vous donneriez à des jeunes, ou moins jeunes, qui décident de s’associer et qui justement ont peur de ne pas forcément faire le bon choix ? Comment tester tout ça ? JL Au même titre que dans la vie et pour les autres choses je crois qu’il faut essayer et puis on se fie un petit peu à son instinct et on met tout ce qu’on peut dans l’association et on espère que ça va fonctionner. On n’a jamais la sécurité et la certitude que ça va marcher, mais je crois que le fait de faire confiance à son sentiment initial est en général assez juste. R Et Jean-Philippe ? JL Oui, moi je pense que le fait de ne pas avoir à se forcer pour tomber d’accord je pense que c’est le premier argument. Si on n’était jamais d’accord quand on prenait une décision et qu’il y en ait toujours un qui part fâché, je pense que ça ne peut pas durer très longtemps, bien qu’on dit toujours qu’un bon deal c’est quand les deux parties partent fâchées, mais je pense que c’est la première chose si vous n’êtes jamais d’accord je pense que vous ne pouvez pas aller très loin mais sans avoir à se forcer, parce que ça serait un problème. R Quelque chose à ajouter, d’autres conseils à donner? JL Non, pas de conseils particuliers, non peut être une petite chose l'intérêt de l’association parce que je pense que l’un et l’autre avec Jean-Philippe on pourrait très bien fonctionner seul avec une charge de travail évidemment qui serait plus importante, mais c’est possible, il suffit de savoir bien s’entourer, l’intérêt de l’association c’est justement dans les périodes les plus difficiles, on a quelqu’un en qui on a confiance, sur qui peut-être se reposer un petit peu, mais surtout avec qui partager certaines interrogations, certaines difficultés et le fait de savoir que cette personne là partage, quand tout va bien, la même orientation c’est agréable de pouvoir aussi compter sur lui pour les périodes un peu plus difficiles et je pense que ça c’est probablement un des grands avantages, une des grands forces de l’association par rapport à une situation d’entreprise menée par un seul intervenant. R Jean-Philippe et Laurent Merci beaucoup! JL Merci à vous ! R Bonne continuation, donc on se retrouve bientôt pour une autre thématique. Au revoir!
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Remicom.tv reçoit Monsieur Yannick AGUETTAZ, spécialiste en assurances chez REMICOM. Quelles sont les assurances obligatoires ? Les contrats d’assurances à souscrire pour exercer une activité commerciale en toute sécurité. Faire attention à la sous-assurance, mais également à la sur-assurance ! Un spécialiste à votre service ! Ce sujet d’actualité vous est proposé par le réseau REMICOM.COM, le spécialiste et leader de l’achat, vente, cession, fonds de commerce, droit au bail, immobilier commercial et de la transmission de commerces et d’entreprises. Plus de 2000 offres sur www.remicom.com Transcription de l’émission 52 : Monsieur Aguettaz Spécialiste en assurances : R Bonjour à tous et bienvenue sur Remicom TV. Nous allons parler aujourd’hui assurance en compagnie de Yannick AGUETTAZ spécialiste en assurances chez REMICOM. Alors, si je devais ouvrir demain ma boutique, de quelles assurances obligatoires ai-je besoin ? A Pour commencer, il faut définir déjà l’association ou la fondation de la société. Si c’est une société individuelle, en SA ou en SARL. Puisqu’en fait, si on part sur SARL, les assurances obligatoires sont les assurances de personnes, sociales (LAA, perte de gain) et tout ce qui est responsabilité civile pour la société. Après il y a, bien sur, tout ce qui est assurance pour le commerce, tout ce qui est matériel, les biens, et tout ce qui peut concerner justement l’activité en elle-même. R Donc, ça, ce sont les assurances de base ? A Oui, mais il n’y a pas vraiment d’obligatoire quand on est indépendant, il y a des obligatoires quand on est en structure SARL ou SA. Les bases, vraiment les obligatoires, ce sont les sociales c’est à dire LAA (assurance accident) ou perte de gain maladie selon les conventions collectives de l’activité, mais c’est très très vaste. R En dehors de ces assurances là, est-ce que vous en conseilleriez d’autres pour être vraiment bien assuré, qu’on soit très protégés ? A Il y a toujours des protections supplémentaires qu’on peut prendre, qui sont liées à la protection juridique ou des choses comme ça, mais selon les activités chaque cas à sa solution, donc on ne peut pas dire que telle ou telle activité a une assurance obligatoire. R Est-ce que vous avez plutôt des commerçants qui sont sous-assurés ou sur-assurés en général ? Qu'est-ce que vous rencontrez le plus ? A La plupart du temps c’est des commerçants qui sont sous-assurés puisqu’ils essayent d'économiser sur les primes d’assurance. Maintenant au niveau des assurances, comme je vous disais, de personnes, on ne peut pas sous-assurer puisque c’est lié aux déclarations AVS, donc les salaires sont liés aux couvertures. R Est-ce qu’il est courant de demander des offres à plusieurs assurances ? Est-ce que les commerçants le font facilement de savoir où est-ce que ça va leur coûter moins cher ? Ou de toute façon les prix sont assez similaire pour les fameuses obligatoires ? A De plus en plus, oui les sociétés ou indépendants demandent des offres comparatives. Par les temps qui courent, effectivement, l’économie de prime n’est pas négligeable, par contre c’est vrai qu’il y a quand même une catégorie de personnes qui confient leur portefeuille d’assurances à des professionnels ou à des sociétés et eux font la recherche pour eux et font un panel de compagnies pour avoir la meilleure offre, aux prestations les plus correctes. Mais oui, maintenant c’est de plus en plus courant. R Est-ce que vous auriez un dernier conseil à apporter à quelqu’un qui va ouvrir sa boutique ou son entreprise et qui a tout à faire ? A Un conseil, bien se renseigner au niveau des coûts des assurances sociales, puisqu'au départ, ça peut surprendre toutes les cotisations qu’il y a à faire. Sinon je pense que les gens qui se lancent là dedans ont déjà une idée de base, don un conseil particulier non je pense pas. R D'accord, merci beaucoup Yannick AGUETTAZ d’avoir éclairé nos lanternes en matière d’assurances. C’est parfois complexe, en tout cas, en tant que client assuré, on a de la peine à suivre, l’assureur n’est pas toujours très facile... A Ce n’est pas évident quand on n’est pas dans le métier, c’est vrai. R Comment fait-on pour ne pas se faire avoir justement, parce qu’on a toujours l’impression qu’on va essayer de nous vendre le maximum, on va essayer de nous sur-assurer... A Je pense que la base du partenariat entre la société et le conseiller en assurances c’est vraiment la confiance, le contact, il y a beaucoup de gens qui font justement du tourisme d’assurance mais à la fin ils ne sont pas gagnants puisque le contact fait que le conseiller peut amener un service supplémentaire aussi auprès de l’assurance et dire voilà on a un client qui est solide, qui est fiable, pour les sinistres faites un effort, et ne jouez pas à la virgule parce qu’en connaissant un peu le système, c’est vrai que selon la déclaration que vous avez, si vous mettez la virgule au mauvais endroit… Mais sinon, à mon avis c’est le rapport de confiance qui fait la différence. R Et vous l’établissez facilement ? Est-ce que les gens sont méfiants envers les assureurs ou est-ce que ça a changé ? A Ils sont toujours un petit peu méfiants, on a toujours ce statut de… qu’est ce qu’il va essayer de nous proposer en plus. Je pense que le but principal quand on crée sa société c’est de ne pas se charger d’assurances dès le départ, c’est vraiment de prendre les bases, et après, par la suite voir comment ça évolue et de prend au fur et à mesure les assurances qui pourrait être appelées à servir et à sauvegarder l’entreprise. Si vous avez un gros dégât et que vous n’avez pas la somme en caisse... c’est la survie de la société en fait. R Merci beaucoup Yannick AGUETTAZ pour tous ces renseignements, On se retrouve bientôt pour une autre thématique. Au revoir

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Remicom.tv reçoit Monsieur Jean-Claude BRUSSINO, Directeur d’IMAGIDEE. Peut-on vivre de sa passion ? L’exemple de Monsieur Jean-Claude BRUSSINO, « papa » d’Autrefois Genève, cinéaste et réalisateur. Ce sujet d’actualité vous est proposé par le réseau REMICOM.COM, le spécialiste et leader de l’achat, vente, cession, fonds de commerce, droit au bail, immobilier commercial et de la transmission de commerces et d’entreprises. Plus de 2000 offres sur www.remicom.com Transcription de l'émission 20 - Mr Brussino Vivre  de sa passion R Bonjour, bienvenue sur Remicom TV. Peut-on vivre de sa passion lorsque son plaisir ce qu’on a toujours aimé devient un métier, est-ce une chose faisable, possible, oui nous en avons un exemple en tout cas aujourd'hui. Bonjour Jean-Claude BRUSSINO. J Bonjour R On vous connaît, les Genevois en tout cas vous connaissent bien puisque vous êtes le papa d'Autrefois Genève ce sont ces séquences d'archives qui passent sur Léman bleu qui vous ont été fournis par la mémoire des Genevois qui gardaient ça au fond des caves ou des greniers et donc vous êtes cinéaste/réalisateur et vous vivez de ce que vous aimez mais vous ne l'avez pas toujours été, alors expliquez nous comment vous en êtes venus déjà à la réalisation qu’est ce que vous faisiez au début ? ça n'avait rien à voir ? J Non je suis un électricien auto de métier CFC et mon père qui avait comme passion le cinéma, à l’époque c’était le huit millimètres, m'a transmis sa passion au fil des années et cette passion je l’ai continuée jusqu'au jour où à force de demander tiens tu peux me faire ça, tiens j’ai une petite entreprise et tout ça, bon je me suis dit tiens je crois que ça peut être le moment de se lancer et en commençant par être indépendant partiel comme on dit. R D'accord, donc en ayant encore votre emploi à côté ? J Tout à fait, j'ai demandé et j’avais la possibilité de diminuer par 20%, puis 40% pour arriver maintenant à presque 50%. Donc là je suis salarié à 50% dans un grand MS Genevois et je suis indépendant partiel depuis une douzaine d'années. R Et on peut dire que ça fonctionne bien cette activité d'indépendant. Et ce que vous aimez en plus ? J Oui j’ai voulu essayer d’être indépendant à 100% mais en réfléchissant ça me coupe un peu de ma vidéo si cette passion elle devient à 100% j'avais peur de la perdre donc ça me permet un peu de la garder cette passion. R Un bon compromis avec du changement effectivement pour que ça ne devienne pas uniquement du travail cet passion et qu’elle le reste, donc vous avez sorti un DVD 3heures et demi d’images inédites du passé du Genève donc c’est fabuleux pour ceux qui ont la chance d'avoir ça, c'est vrai que c’est incroyable. bien c'est vrai que c'est incroyable. Donc il a du y avoir un travail de recherche, d’aller chercher ces shooting ces images ces rush. Comment ça se passe vous avez contact avec ces gens qui sont la mémoire de Genève ? J Alors au début,je n’ai pas eu besoin de les chercher, elles sont venues vers moi par mon père qui a filmé depuis 1954 Genève, il a été pratiquement à tous les événements importants et les a filmés, et je me suis dit là il y a quelque chose à faire on pense avoir un patrimoine intéressant, donc j'ai pris contact avec Léman bleu, évidemment Léman bleu a tout de suite été intéressé, ils ont tout de suite dit, OK on fait quelque chose et depuis on s'est associés, on s’entend très bien et on fait maintenant des annonces dans nos émissions, il y a 10 émissions par année qu’on recherche des images et là continuellement régulièrement par mail ou par courrier on a des gens qui nous apportent des bijoux ou des films de famille mais… R Et sur quoi ? des super huit ? J On a même de 9 de 16 et de 35 millimètre, on a des personnes qui ont filmé leur famille en 35 millimètre. R Avec des grandes familles, avec des grands moyens j'imagine à l'époque ? J Même maintenant ce serait des grands moyens je trouve. R Je vous l’accorde tout à fait, et en dehors de cette réalisation, enfin de ces séquences archives pour Léman bleu, vous réalisez donc tout ? Vous filmez ? On vous appelle ? Qu'est-ce qui se passe, qu’est ce que vous faites exactement ? J Effectivement ça fait boule de neige, il y a des montages, et je fais des films promotionnels pour des entreprises, il y a l'émission d’Autrefois Genève qui prend du temps aussi, toute cette recherche d’archives, des événements, j’ai travaillé une dizaine d'années pour Genève tourisme par exemple le cas de la tomate, des films promotionnels ou sur un produit. R Et il faut dire que vous êtes aux commandes aussi pour réaliser ces émissions donc là les caméras tournent toutes seules, vous êtes le réalisateur devant la caméra. Là en l’occurence vous faites le montage. Qu’est ce qu’on peut dire aussi est-ce que vous auriez des conseils à donner à des gens qui hésitent justement à passer le cap de devenir entrepreneur d’aller vers sa passion, de décider d’en vivre. Justement l'idée peut-être d'avoir cet autre travail pour lequel vous êtes employé à côté, c'est un bon compromis ? qu'est-ce que vous donneriez comme conseil ? J Alors, par expérience je dirais de commencer gentiment si on a la possibilité de réduire avec son patron à 20% puis tester, de voir si on balance bien, puis petit à petit réduire alors ça c'est grâce à son employeur qu’on peut le faire. R Tout à fait oui, il faut pouvoir aménager des horaires, quand même, avec votre employeur évidemment, donc c'est bien c’est une manière de tester un peu le marché avant de se lancer complètement et comme vous dites que vous n’avez pas forcément envie de faire ça à plein temps pour que ça reste une passion, donc je pense que c’est une bonne image, un bon exemple, on vous encourage. Vous autres, évidemment pourquoi ne pas vous lancer également à faire de votre passion votre métier d'en vivre. C'est ce que vous souhaite en tout cas . On se retrouve bien sur avec vous Jean-Claude derrière la caméra et au montage de ces séquences de Remicom.TV et Remicom TV ça va aussi très bien et on se retrouve donc pour une autre émission prochainement. Au revoir.
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Remicom.tv reçoit Monsieur Daniel LOEFFLER, Directeur de la Promotion Economique de Genève. Il nous détaillera les missions et les projets d’une telle institution. Son soutient au tissu économique local et la promotion de la place économique de Genève. Création de business plan et recherches de financement. Ce sujet d’actualité vous est proposé par le réseau REMICOM.COM, le spécialiste et leader de l’achat, vente, cession, fonds de commerce, droit au bail, immobilier commercial et de la transmission de commerces et d’entreprises. Plus de 2000 offres sur www.remicom.com Transcription de l'émission 25 : Monsieur Loeffler Promotion Economique de Genève : R Bonsoir et bienvenue sur Remicom TV. On va parler du service de la promotion économique de Genève avec son directeur Daniel Loeffler, Bonjour. D Bonjour R Alors quelle est la mission de la Promotion Économique du canton de Genève? D Alors, il est vrai que lorsqu’on parle de Promotion Économique on a toujours l’impression que le service sert à inciter des entreprises étrangères à investir à Genève. Dans le cas de la promotion économique du canton de Genève, sa mission est définie dans la loi sur le développement économique. Cette mission se subdivise en trois parties principales: 1/ La première, c’est de favoriser la création d’entreprises dans le canton; 2/ La deuxième, c’est de favoriser le développement des entreprises locales dans le canton; 3/ Et la troisième, c’est d’inciter les entreprises étrangères à investir à Genève. R Que peut faire la Promotion Économique pour le tissu économique local ? D Dans le cadre du soutien au tissu économique local, nous avons mis un dispositif de soutien aux entreprises basé sur trois piliers : 1/ Le premier pilier est un pilier d’information qui va donner des informations, principalement administratives ou sur le développement de projet, aux créateurs d’entreprises. On aura des informations, ainsi, sur le choix de statut juridique, sur les assurances sociales, sur la fiscalité, sur les activités ou professions réglementées. Nous allons également donner des informations sur le financement puisque le financement est un point essentiel pour les créateurs d’entreprises. Sur comment obtenir des financements, vers qui se tourner pour obtenir du financement…. 2/ Le deuxième pilier du dispositif de soutien aux entreprises cantonales est un pilier de coaching et d’accompagnement, nous avons mis en place un certain nombre de dispositifs, d’organismes, qui vont aider les entreprises dans le développement de leurs projets, qui vont accompagner les créateurs d’entreprises dans les différentes étapes du développement de leur projet : création d’un business plan, recherche de financement, développement de prototypes et autre… 3/ Le troisième pilier est un pilier de financement qui est assuré par la fondation d’aide aux entreprises qui peut apporter une aide financière aux entreprises à hauteur de 4 millions de francs suisses. R Quels sont les défis pour le futur ? D Alors les défis au niveau du futur sont principalement à deux niveaux : le premier niveau c’est la collaboration intercantonale, puisque dans le cas de la nouvelle politique régionale nous avons mis en place un dispositif qui va coordonner les différents cantons dans l’aide des entreprises, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent. Nous avons notamment mis en place une nouvelle promotion économique romande qui va partager les agents sur les différents marchés pour inciter plusieurs entreprises à venir s’installer dans la région. De l’autre côté c’est le soutien à l’innovation qui va présenter un défi majeur puisque, dans ce cadre là, nous avons constaté qu’à Genève nous avons un grand nombre de multinationales dans la région alémanique et de l’autre côté, un tissu de PME. Les multinationales sont sous pression de croissance et sont à la recherche d’innovation qui leurs permette d'accroître leurs parts de marché. De l’autre côté, nous avons les PME qui sont innovantes mais qui n’ont, par contre, pas de connaissance du marché et pas de réseau international pour développer leurs affaires. L’idée est de mettre ensemble le tissu économique local et les multinationales afin de développer plusieurs opportunités d’affaires qui seront bénéfiques pour tout le monde. R Quelles sont les perspectives pour Genève ? D Au niveau des perspectives de Genève, il faut, tout d’abord, constater qu’au niveau des conditions-cadre, les conditions-cadre de Genève et de la Suisse en général sont des conditions-cadre fort attractives. Je pense, notamment, à la fiscalité qui est relativement basse par rapport aux pays qui nous entourent, une loi sur le travail flexible et des charges sociales relativement faibles en comparaison, toujours, aux autres pays européens. De ce fait là, Genève reste attractive pour développer son marché européen, de l’autre côté nous bénéficions également d’infrastructures de choix puisque nous avons un aéroport, nous sommes connectés au niveau des voies ferroviaires aux plus grande villes européennes et ceci de manière très rapide et nous avons un réseau auto-routier performant. De ce fait là, pour les entreprises qui veulent développer leur marché européen, Genève représente une situation de choix puisque vous êtes à proximité des principaux marchés européens, de plus avec la présence des organisations internationales vous avez un réseau au niveau international qui vous permet également de développer vos affaires et de ce fait là, pour nous le défi principal est de maintenir l’attractivité de Genève en favorisant maintenant ces conditions-cadre et en développant les infrastructures. R Les places, les logements, est-ce qu’on les trouve facilement encore? D Alors, il est vrai qu’au niveau du logement c’est un point sensible et il y a plusieurs projets d'infrastructure qui sont en cours. Ces projets devraient pallier, par échelonnement, dans un certain temps, au niveau du logement ils devraient assouplir la situation, de plus, si on compare la situation de Genève avec d’autres villes comme Paris ou Londres la situation de Genève est préférable. R Par contre, si on compare Genève avec d’autres villes d’autres cantons, quelles sont les différences notables? D Les différences notables au niveau de Genève vous avez une population étrangère assez importante, donc plus de 40% de la population est étrangère, donc vous arrivez dans un environnement international qui est favorable aux entreprises, ensuite nous avons également la présence d’écoles internationales qui sont un élément clé pour le développement des entreprises multinationales, et de ce fait là on a les caractéristiques principales de Genève qui se distingue des autres cantons, donc je dirais une certaine infrastructure et une certaine taille, masse critique que d’autres cantons n’ont pas. R Daniel Loeffler, je vous remercie beaucoup pour toutes ces précisions, On se retrouve bientôt pour une autre émission, au revoir.
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Remicom.tv reçoit Messieurs SCHADEGG et WOHLERS, de DOMICILES, commerce de mobilier contemporain. Dans la joie et la bonne humeur, ils viennent nous parler de leur expérience d’association plus que réussie et nous donnent quelques clés ! Ce sujet d’actualité vous est proposé par le réseau REMICOM.COM, le spécialiste et leader de l’achat, vente, cession, fonds de commerce, droit au bail, immobilier commercial et de la transmission de commerces et d’entreprises. Plus de 2000 offres sur www.remicom.com Transcription de l’émission 51 : Monsieur Schadegg Expérience d’association : R Bonjour à tous, bienvenue sur Remicom TV, nous allons parler aujourd’hui de l’association, non pas de malfaiteurs, quoi que, mais de collaborateurs avec ceux qui ont créé Domiciles. Bonjour Messieurs, Bienvenue! JL Bonjour ! R Donc vous êtes Jean-Philippe et Laurent, donc vous êtes créateurs de Domiciles, c’est du mobilier contemporain. Vous allez nous parler un petit peu de cette association qui dure, je crois que ça fait 18 ans que vous êtes associés. Qui a démarré, qui a entraîné l’autre, comment ça s’est passé au départ ? JL Alors, Domiciles en fait n’est pas notre première association, on était déjà associés auparavant dans d’autres sociétés dans d’autres magasins qui étaient un peu moins contemporains. On a fait un peu de futon ensemble, pour ceux qui savent encore ce que c'est aujourd’hui même si ce n'est plus très à la mode, des rideaux et des mezzanines, donc Jean-Philippe avait démarré quelques années avant moi avec un autre associé qui nous a quittés depuis pour repartir dans son pays d’origine l'Argentine et j’ai rejoint Jean-Philippe et cet ancien associé il y a effectivement 18 ans maintenant et l’association dure toujours. R Et vous veniez de quelle filière avant de vous lancer dans votre affaire ? JL C'était l’université, c’est un grand classique pour développer une entreprise, donc moi en droit et Laurent… et moi, très classique aussi pour développer une entreprise surtout dans le meuble, j’ai fait des études de sciences politiques, à HEI qui mène à tout comme on le sait, et un petit peu de banques, un peu de gestion de fortunes, ce qui mène aussi à tout. Donc voilà parcours très atypique comme vous pouvez le constater. R Et des anecdotes par rapport à ce parcours, des coups durs… Comment ça s’est passé ? JL Des coups durs je ne crois pas tellement, en tous cas on n’a pas trop de mauvais souvenirs, plutôt des imprévus des choses effectivement, comme dans le cours de la vie, qu’on n’attends pas forcement, là vous parliez de la création de Domiciles qui a maintenant 9 ans. En fait on a créé Domiciles, je dirais, non pas par hasard, mais ça correspondait à un désir, mais ça aurait pu ne pas se faire, notre troisième associé à l’époque n’était pas très favorable à cette entreprise là, on a rongé un petit peu notre frein, Jean-Philippe et moi, pendant quelques années, jusqu’au moment où il est parti et puis au moment où on a voulu lancer cette entreprise là il fallait qu’on trouve des locaux et on n’a pas trouvé de locaux pendant pas mal de mois jusqu’au jour où dans un salon, on a un peu la même façon de fonctionner dans un salon professionnel, on s’est dit, avec Jean-Philippe, on va déjà acheter le mobilier et puis après on trouvera les locaux et c'est ce qu'on a fait et la chance a voulu qu’on trouve les locaux quelques mois après, à peu près au moment où le mobilier arrivait. Donc voilà, beaucoup de choses très positives, je crois qu’on ne reste pas 18 ans associés si on n’a pas une réelle complémentarité, je crois qu’une association c’est comme un couple et il y a des hauts et des bas mais si on reste ensemble aussi longtemps c'est que ça fonctionne. R C’est clair, il y a une complémentarité. Alors lequel a tendance à être plus droit, plus cartésien, lequel est le plus artiste? JL C’est lui R Malgré les apparences c’est lui le plus droit c’est vrai qu’il était à l’heure pour le tournage de cette émission, vous beaucoup moins, on aurait pensé le contraire vous beaucoup plus droit, plus cartésien alors c’est l’inverse… Vous cachez bien votre jeu tous les deux. Donc vous avez des tâches que vous vous répartissez qui sont bien définies ? JL On a des tâches qui ne sont peut être pas si bien définies mais qui se sont définies au fil du temps, on a chacun pris un petit peu certaines orientations certaines responsabilités d’une façon assez naturelle et je crois que c’est ce qui fait la qualité d’une association, c’est la complémentarité. Donc, contrairement à ce que vous pensiez, je suis un petit peu plus dans les chiffres dans l’administratif et Jean-Philippe est beaucoup plus pratique manuel, il est capable de faire des tas de choses que je suis incapable de faire. Donc voilà je pense que, de ce point de vue là, comme je le disais il y a une excellente complémentarité. R Est-ce que vous vous connaissiez bien avant ou pas ? Parce qu’on voit parfois des cas de gens qui s’entendent extrêmement bien dans la vie, qui sont potes et qui veulent s'associer et pour lesquels ça ne marche pas beaucoup. JL Je crois que c’était à l’école secondaire, on s’est connus là. En fait, moi j’ai débuté ma première activité qui était Espace Logias en 1986 et puis petit à petit on a grossi un peu, on a eu besoin d’une personne supplémentaire pour développer notamment le futon et c’est là qu’on est venus chercher Laurent, moi et Joelle qui étai mon associé à l’époque qui est parti à l’Argentine depuis. R Donc ça a fonctionné, vous étiez déjà copains, vous êtes contemporains mais déjà copain en fait ? JL Copains et contemporains, bon ça aurait pu ne pas marcher, mais il se trouve que le fait qu’on ne fasse pas les mêmes tâches perpétuellement ensemble ça nous laisse beaucoup de latitude d’organiser notre temps de travail comme on le souhaite et nos activités comme on le souhaite tout en se concertant et généralement quand on se concerte on tombe d’accord dans la minute ou dans les deux minutes donc c’est relativement agréable de travailler comme ça. Peut être de ne pas être l’un sur l’autre toute la journée de se voir pour prendre des décisions quand on besoin de le faire et comme le dit justement Jean-Philippe d’avoir la chance que quand on a une décision à prendre on est pratiquement toujours très rapidement d’accord. R Donc ça fonctionne même mieux que dans un couple. JL ça fonctionne assurément mieux que dans un couple parce que déjà on dort rarement ensemble, et que effectivement on a chacun notre activité donc on ne se voit pas forcément tous les jours mais seulement quand il y a certaines décisions à prendre ou certaines choses assez précise à entreprendre donc je pense que ça facilite aussi pas mal les choses. R Quels conseils vous donneriez à des jeunes, ou moins jeunes, qui décident de s’associer et qui justement ont peur de ne pas forcément faire le bon choix ? Comment tester tout ça ? JL Au même titre que dans la vie et pour les autres choses je crois qu’il faut essayer et puis on se fie un petit peu à son instinct et on met tout ce qu’on peut dans l’association et on espère que ça va fonctionner. On n’a jamais la sécurité et la certitude que ça va marcher, mais je crois que le fait de faire confiance à son sentiment initial est en général assez juste. R Et Jean-Philippe ? JL Oui, moi je pense que le fait de ne pas avoir à se forcer pour tomber d’accord je pense que c’est le premier argument. Si on n’était jamais d’accord quand on prenait une décision et qu’il y en ait toujours un qui part fâché, je pense que ça ne peut pas durer très longtemps, bien qu’on dit toujours qu’un bon deal c’est quand les deux parties partent fâchées, mais je pense que c’est la première chose si vous n’êtes jamais d’accord je pense que vous ne pouvez pas aller très loin mais sans avoir à se forcer, parce que ça serait un problème. R Quelque chose à ajouter, d’autres conseils à donner? JL Non, pas de conseils particuliers, non peut être une petite chose l'intérêt de l’association parce que je pense que l’un et l’autre avec Jean-Philippe on pourrait très bien fonctionner seul avec une charge de travail évidemment qui serait plus importante, mais c’est possible, il suffit de savoir bien s’entourer, l’intérêt de l’association c’est justement dans les périodes les plus difficiles, on a quelqu’un en qui on a confiance, sur qui peut-être se reposer un petit peu, mais surtout avec qui partager certaines interrogations, certaines difficultés et le fait de savoir que cette personne là partage, quand tout va bien, la même orientation c’est agréable de pouvoir aussi compter sur lui pour les périodes un peu plus difficiles et je pense que ça c’est probablement un des grands avantages, une des grands forces de l’association par rapport à une situation d’entreprise menée par un seul intervenant. R Jean-Philippe et Laurent Merci beaucoup! JL Merci à vous ! R Bonne continuation, donc on se retrouve bientôt pour une autre thématique. Au revoir!
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Remicom.tv reçoit Monsieur Yannick AGUETTAZ, spécialiste en assurances chez REMICOM. Quelles sont les assurances obligatoires ? Les contrats d’assurances à souscrire pour exercer une activité commerciale en toute sécurité. Faire attention à la sous-assurance, mais également à la sur-assurance ! Un spécialiste à votre service ! Ce sujet d’actualité vous est proposé par le réseau REMICOM.COM, le spécialiste et leader de l’achat, vente, cession, fonds de commerce, droit au bail, immobilier commercial et de la transmission de commerces et d’entreprises. Plus de 2000 offres sur www.remicom.com Transcription de l’émission 52 : Monsieur Aguettaz Spécialiste en assurances : R Bonjour à tous et bienvenue sur Remicom TV. Nous allons parler aujourd’hui assurance en compagnie de Yannick AGUETTAZ spécialiste en assurances chez REMICOM. Alors, si je devais ouvrir demain ma boutique, de quelles assurances obligatoires ai-je besoin ? A Pour commencer, il faut définir déjà l’association ou la fondation de la société. Si c’est une société individuelle, en SA ou en SARL. Puisqu’en fait, si on part sur SARL, les assurances obligatoires sont les assurances de personnes, sociales (LAA, perte de gain) et tout ce qui est responsabilité civile pour la société. Après il y a, bien sur, tout ce qui est assurance pour le commerce, tout ce qui est matériel, les biens, et tout ce qui peut concerner justement l’activité en elle-même. R Donc, ça, ce sont les assurances de base ? A Oui, mais il n’y a pas vraiment d’obligatoire quand on est indépendant, il y a des obligatoires quand on est en structure SARL ou SA. Les bases, vraiment les obligatoires, ce sont les sociales c’est à dire LAA (assurance accident) ou perte de gain maladie selon les conventions collectives de l’activité, mais c’est très très vaste. R En dehors de ces assurances là, est-ce que vous en conseilleriez d’autres pour être vraiment bien assuré, qu’on soit très protégés ? A Il y a toujours des protections supplémentaires qu’on peut prendre, qui sont liées à la protection juridique ou des choses comme ça, mais selon les activités chaque cas à sa solution, donc on ne peut pas dire que telle ou telle activité a une assurance obligatoire. R Est-ce que vous avez plutôt des commerçants qui sont sous-assurés ou sur-assurés en général ? Qu'est-ce que vous rencontrez le plus ? A La plupart du temps c’est des commerçants qui sont sous-assurés puisqu’ils essayent d'économiser sur les primes d’assurance. Maintenant au niveau des assurances, comme je vous disais, de personnes, on ne peut pas sous-assurer puisque c’est lié aux déclarations AVS, donc les salaires sont liés aux couvertures. R Est-ce qu’il est courant de demander des offres à plusieurs assurances ? Est-ce que les commerçants le font facilement de savoir où est-ce que ça va leur coûter moins cher ? Ou de toute façon les prix sont assez similaire pour les fameuses obligatoires ? A De plus en plus, oui les sociétés ou indépendants demandent des offres comparatives. Par les temps qui courent, effectivement, l’économie de prime n’est pas négligeable, par contre c’est vrai qu’il y a quand même une catégorie de personnes qui confient leur portefeuille d’assurances à des professionnels ou à des sociétés et eux font la recherche pour eux et font un panel de compagnies pour avoir la meilleure offre, aux prestations les plus correctes. Mais oui, maintenant c’est de plus en plus courant. R Est-ce que vous auriez un dernier conseil à apporter à quelqu’un qui va ouvrir sa boutique ou son entreprise et qui a tout à faire ? A Un conseil, bien se renseigner au niveau des coûts des assurances sociales, puisqu'au départ, ça peut surprendre toutes les cotisations qu’il y a à faire. Sinon je pense que les gens qui se lancent là dedans ont déjà une idée de base, don un conseil particulier non je pense pas. R D'accord, merci beaucoup Yannick AGUETTAZ d’avoir éclairé nos lanternes en matière d’assurances. C’est parfois complexe, en tout cas, en tant que client assuré, on a de la peine à suivre, l’assureur n’est pas toujours très facile... A Ce n’est pas évident quand on n’est pas dans le métier, c’est vrai. R Comment fait-on pour ne pas se faire avoir justement, parce qu’on a toujours l’impression qu’on va essayer de nous vendre le maximum, on va essayer de nous sur-assurer... A Je pense que la base du partenariat entre la société et le conseiller en assurances c’est vraiment la confiance, le contact, il y a beaucoup de gens qui font justement du tourisme d’assurance mais à la fin ils ne sont pas gagnants puisque le contact fait que le conseiller peut amener un service supplémentaire aussi auprès de l’assurance et dire voilà on a un client qui est solide, qui est fiable, pour les sinistres faites un effort, et ne jouez pas à la virgule parce qu’en connaissant un peu le système, c’est vrai que selon la déclaration que vous avez, si vous mettez la virgule au mauvais endroit… Mais sinon, à mon avis c’est le rapport de confiance qui fait la différence. R Et vous l’établissez facilement ? Est-ce que les gens sont méfiants envers les assureurs ou est-ce que ça a changé ? A Ils sont toujours un petit peu méfiants, on a toujours ce statut de… qu’est ce qu’il va essayer de nous proposer en plus. Je pense que le but principal quand on crée sa société c’est de ne pas se charger d’assurances dès le départ, c’est vraiment de prendre les bases, et après, par la suite voir comment ça évolue et de prend au fur et à mesure les assurances qui pourrait être appelées à servir et à sauvegarder l’entreprise. Si vous avez un gros dégât et que vous n’avez pas la somme en caisse... c’est la survie de la société en fait. R Merci beaucoup Yannick AGUETTAZ pour tous ces renseignements, On se retrouve bientôt pour une autre thématique. Au revoir